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L'oeil crie - Page 24

  • Le dimanche 20 février, l'OEiL se propose à vos rétines et tympans au Périscope à 17h

    bouche, oeilL'œil (voir ci-contre, comme on dit dans les vieux livres) va être lu en public.

    Et bien accompagné, en plus. En duo avec la grande poétesse Samantha Barendson (Pouet, comme elle dit, histoire de vanter ses talents de la façon la plus indiscutable), qui aura embarqué des textes qu'elle écrit en ce moment sur le même thème, et avec des vrais bouts d'espagnol dedans.

    C'est au Cabaret poétique, ouvert à tous, au Périscope (Lyon 2) le dimanche 20 février de 17h à 19h. Il y a évidemment d'autres gens à l'affiche (je mettrais à jour ce billet dés que j'aurais la liste officielle). Venez en masse y faire trainer vos rétines conquises à ma cause car je crains d'être emporté par la houle amoureuse du fanclub assoiffé de Samantha.

    Bon, j'ai un peu le trac, quand même.

    Donc faudra pas m'en vouloir si je ferme les yeux, hein.

  • Poekia, la revue des gens bien

    poekia revista graficaSamantha est une fille formidable. Elle pourrait se reposer sur ses lauriers ou le frémissement de son bout du nez contre l'oreiller à rayures pâles, mais non, elle entreprend des trucs invraisemblables.

    Le refus de l'anonymat

    C'est vrai, parfois on fait des choses qu'on enterre, alors qu'on peut très bien ne pas en faire et le montrer. Poekia, pour l'instant, c'est un peu ça : une revue virtuelle qui n'existe pas mais que sa fondatrice montre, sur la base de textes existants qui restent cachés.

    Ce n'est pas si compliqué d'être artiste. Bravo Samantha, on est très bien entre nous. Et le pire, parait-il, c'est que peut-être qu'un jour ce ne sera plus virtuel. Manquerait plus qu'on soit sur Terre pour réaliser nos rêves, tiens. Tiens. Tiens. Tiens ! Mais tiens, bon sang! (crescendo).

     

  • Le jus [Dialogue de l'oeil n°15]

    prise électrique, attention- T'as pris le jus?
    - Non... j'ai touché que l'ombre.
    - Et c'est moins dangereux, le jus d'ombre?
    - Oui. On voit pas qu'on se fait mal. Puis on voit pas qu'on souffre.
    - Et quand l'ombre disparaît?
    - On se met dans le noir et on oublie très fort.

  • Quelle phrase bizarre [Dialogues de l'oeil n°14]

    Je l'ai vue. Deux fois. Elle chantait. Elle n'arrêtait jamais. Son sourire était large, et d'une finesse troublante, persistante. Les pommettes bien sur Terre, taquines.

    Un monde à elle, une chaire de poule sur le globe, de joie. Gracieuse, emportée par les notes et campée, campée si ferme; Entre deux chansons, délassée et timide, disponible et radieuse.


  • L'oeil ailleurs (clic)

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  • Tiens tes paroles [Dialogue de l'oeil n°14]

    - Tu vois la montagne, là-haut ?
    - Oui.
    - Et bien... j'irais volontiers m'y planquer...
    - Tu crois qu'on se planque, toi, là-haut ? T'es un marrant... toi ! Tu te dilues sans cesse de partout dans le clapotis et tu penses que là-haut on se planque ?!
    - Enfin, moi, ce que je dis...
    - Tu vois, tu te dilues encore... Mais purée, tiens tes paroles ! Tiens-les ! C'est ça, qu'elle t'apprend, la montagne. N'importe quelle connerie est vraie, en soi, où en tout cas elle permet de trouver quelque chose de vrai, quitte à reprendre le chemin en sens inverse. Cela peut-être une méthode, la connerie..
    - ...
    - Tu veux pas, hein ? Tu préfère toujours te planquer ?
    - Non... je te suis déjà.
    - Alors viens... on va se perdre...

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  • Le renouveau [Dialogue de l'oeil n°12bis car il n'y aura pas de 13]

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    Tu vois. Tu reconnais.

    Et alors? Quel privilège a une image entrant dans un oeil pour la seconde fois ?

    Un côté droit au but, porté directement sur ce qui émouvait déjà; un côté porteur de sens qui va remuer les échos, les références et interférences avec la nouvelle situation, comme une bèche pour aller retourner la terre. Deux côtés pour fouiller la découverte, gagner la profondeur de la connaissance, une intimité qui répond à la compréhension, et enchaîne le fil de questions douces et précises.

    C'est riche, le renouveau, parfois plus que le nouveau.

  • Et si tu pondais un oeuf ? [Dialogue de l'oeil n°12]

    DSCF4494 (2).JPG- Et si tu pondais un oeuf ?

    - J'ai qu'ça à fout' !

    - Non... mais... imaginons !!!

    - J'ai qu'ça à fout' !

    - Tu veux pas faire... un effort ?

    - J'ai qu'ça à fout' !

    - Bon, et bien je vais me promener..

    - T'as qu'ça à fout' ?!

  • Elle pourrait [Dialogue de l'oeil n°11]

    DSCF3938.JPGLe trajet du vent s'annonce à la feuille. Elle s'agrippe au sol par ses extrémités racornies.

    Puis l'oeil lit son mouvement. Saccadé, crispé, appelant le sol au secours, griffant.

    L'oeil pense qu'elle pourrait chanter, un de ces jours.

     

    [Et si vous chantez ça fera presque un dialogue]

  • Pour une correction de la vue efficace et peu onéreuse...

    Et ben c'est clair, ce qui est bon signe. C'est bien, l'oeil, quand même...

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