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L'oeil crie - Page 21

  • ça tourne [Dialogue de l'oeil n°32]

     - Tu m'fous un de ces mal de tête, toi, à tourner comme ça...
    - T'as qu'à prendre de l'aspirine.
    - Hé, c'est toi qui me fait mal à la tête, c'est à toi de me l'offrir, oh!

    ça tourne,pigeon,mal de tête,aspirine


  • gouttières reniflantes [Dialogue de l'oeil n°31]

    - Moi je creuse là. Je suis sur qu'y'en a.

    - Moi là.

    - Tu te mets un doigt dans l'oeil sévère, je vais trouver la meilleure...

    gouttières plongeuses, gouttières reniflantes

     

  • Numéro-tirets REBELLION [Dialogue de l'oeil n°30]

    - 1) Pourquoi tu fous des numéros alors qu'il y a des tirets?
    - 2) Pour faire chier Word.
    - 3) ça doit vachement le faire chier, t'as raison... doit même pas avoir entendu parler de toi..
    - 4) Si, j'ai payé ma licence, z'ont mon nom, et donc j'ai droit d'utiliser deux fonctions à la fois, numéros et tirets...
    - 5) Tu peux pas, c'est bloqué..
    - 6) Non, je peux pas... mais je peux faire semblant tant que t'es pas là... tu peux me lâcher?

    faire chier word, licence, traitement de textes

    [Y'a pas à dire, le plus drôle, dans le blogging, c'est de mettre des tags]


  • éthique & esthétique de vieilles radios sur le bitume [Dialogue de l'oeil n°29]

    - Qu'est-ce t'en dis, de tout ça, toi?

    - Moi, rien, surtout: rien.

    - Ah ouais?

    - Ouais. Je censure. Y disent plus que des conneries dans le poste, je veux pas collaborer. L'éthique, quoi.

    - Et si tu te tais, ils vont se taire, les aut'?

    - Et bien... ne désespère pas: un jour ils comprendront l'esthétique du silence, tu verras... suffit de leur dire que c'est de l'art...

    postes de radio, censure

  • Enorme succès de "L'oeil" en librairie au singulier

    2006-03-Mauritanie024.JPGD'attachants et adorables libraires ont accueilli en bonne place il y a un p'tit bout de temps quelques exemplaires du merveilleux texte l'oeil (si si, que peut-on dire d'autre sans risquer les larmes...?) dont je suis l'auteur surpris et épanoui.

    Attention, l'oeil, c'est quand même un texte virage-et-carrefour, illustré, qui tiendra une place toute particulière dans un recueil de nouvelles que je suis en train de terminer; oui, je vois bien que vos sourcils commencent tout de même à réagir, que vous êtes pris en sandwich entre un sentiment de culpabilité qui refuse de dire son nom et la crainte sournoise de rater le coche de l'amorce d'un mouvement culturel de fond dont vous auriez pourtant pu être aux toutes premières loges, confortables qui plus est. Ne tardez pas, voyez, on paie toujours un jour ses réticences.

    Donc, ce billet, juste pour vous dire que la vente de l'oeil chez Coquillettes à Lyon 1er est un franc succès (preuve que la pub, ça marche!) car la pile est magnifiquement intacte, les livres parfaitement superposés sans avoir à déplorer la moindre perte, c'est dire le respect* des lecteurs nombreux et aguerris qui fréquentent le lieu; et je vous informe que ledit ouvrage n'est toujours pas en promo, ce qui montre que je suis sûr du produit comme du bon petit merlot ardéchois que j'ai bu ce soir. Parce que c'est beau les choses éternelles. Non mais.

    Les adorables libraires en question pourront d'ailleurs, car ils sont vraiment très gentils, vous passer commande de l'admirable revue Brèves mentionnée en colonne de droite, et ils ne vous en voudront pas de commander 3000 exemplaires du numéro 95 tout fraichement sorti. Parce qu'ils sont comme ça, la littérature, c'est leur passion, du moment que c'est vous qui déchargez le camion.

    De plus d'autres excellents libraires (je pense notamment à Ouvrir l'oeil à Lyon 1er et à Passages à Lyon 2ème pour rester lyonnais mais je peux vous certifier qu'il en existe aussi ailleurs) seraient probablement prêts, c'est inoui, avec la même abnégation excitante, à vous livrer le nombre de pallettes que vous leur exigerez chargées de ces mêmes délicieux ouvrages, et tant à venir de moi si Dieu le veut.

    Thomas

     

    * La dernière fois que j'ai pu observer par moi-même un truc de cette ampleur (tetetetetetete...) c'était lors d'un concert de Radiohead, aux Eurockéennes de MonDieu1997, alors que le clapotis de Creep retombait, que The Bends n'avait pas permis (et pourtant pour moi si) de faire décoller le groupe, quelques mois avant la sortie du monument "OK Computer". Alors justement Tom Yorke devant le parterre de quelques milliers de spectateurs très sages lâcha un très classe: "Thank you for respect". C'est vous dire pour qui je me prends maintenant. Vraiment, c'est important, achetez le bouquin ou je me mets à chanter.

  • chaises électriques époque Giscard, démissionnaires. [Dialogue de l'oeil n°28]

    - Mais tu le vois où, le dialogue, là, bordel, y'a qu'un titre! Et c'est pas la première fois!
    - Ben là.
    - Là?
    - Ben oui. Avec des cons comme toi suffit qu'un truc arrive pas pour que le truc arrive.


    chaise, chaise électrique

  • et nous chanterons... [Dialogue de l'oeil n°27]

    - Je veux danser.
    - Pour ne pas chanter?
    - Je peux chanter en dansant.
    - Pour chanter ce que tu ne feras jamais?
    - Bon, je m'asseois. Tu m'fais chier.

    oeil, chaise

     

     

     

  • Les murs ne montaient pas jusqu'au ciel [NOUVELLE, EXTRAIT]

    les murs,jusqu'au ciel,prison,écrivains,sens de la culture,perspective de l'art,revue brèves,publication de nouvelleLes murs ne montaient pas jusqu'au ciel se déroule dans une prison étrange. Dernière prison du monde, où sont retenus des écrivains, uniquement des écrivains. Les derniers du monde.

    Cette nouvelle est publiée dans la revue Brèves, Anthologie permanente de la nouvelle, n°95 d'avril 2011. Plus d'infos, là !

     

      

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  • Ma nouvelle "Les murs ne montaient pas jusqu'au ciel" va être publiée dans le n°95 de Brèves (anthologie permanente de la nouvelle)

    revue brèves,nouvelle,auteur,les murs,jusqu'au ciel,prison,écrivains,sens de la culture,perspective de l'art,publication de nouvelleLes murs ne montaient pas jusqu'au ciel se déroule dans la dernière prison du monde, qui n'enferme que des écrivains...

    Je suis super heureux de cette publication, Brèves, c'est pas rien !

    En plus ça tombe bien, Les murs ne montaient pas jusqu'au ciel est au coeur d'un long travail que je viens de finir, un double recueil thématique de nouvelles qui d'ailleurs n'en fait plus qu'un seul dédoublé, dont je vous parlerai un jour mais d'une manière plus claire...

    Le numéro 95 en question paraîtra dans les prochains jours. Brèves est disponible dans toutes les bonnes librairies de France et de Navarre, sur abonnement, ou par correspondance, là.




    < BREVES 95 (actualité de la nouvelle) >

    Nouvelles inédites de Philippe d’Amato,  Cécile-Marie Hadrien, Pascale Dietrich , Thomas P., Gilles Bertin, Anne Bourrel, Jean Faure,
    Dominique Lanni, Jean-Paul Chabrier, Eugène Chavette.
    Invité : Jacques Gaïotti

    ASSISES : Le mot "assises" qui titre ce volume est au cœur du sujet. Tout dans les intrigues de la nouvelle la tire vers ce qui fonde, vers ce qui – se plaçant a l’extrême de la singularité – est en même temps commun à tous, vers ce qu’il faut bien appeler tout simplement l’essentiel. Emois enfantins, fantasmes adolescents, engrenages dramatiques, quiproquos, dépendance, folie… autant de points de départ, d’appuis, d’enrochements du récit.

    Notes critiques, nouveautés, pages magazine.

    144 pages - format 12 x 22 - illustré - ISSN 0248 46 25 - ISBN 2916806-16-4

    Prix 12 euros

     

  • mon beau miroir (nouvelle)

    Mon beau miroir est l'histoire d'un homme politique au réveil.

    La nouvelle a été publiée en avril 2011 dans le cahier d'artistes de la Revue de recherche Textimage, accessible en ligne.

    textimage.jpg